par Comte Pffalzberg Mar 3 Mar - 14:18
La Chancellerie d'Etat du Saint-Empire souhaite vivement que soit réglé le point particulier de la reconnaissance de ses propres frontières. Ce point d'achoppement des négociations communes avec le Gouvernement de Son Altesse Royale étant de nature à prolonger le piétinement des pourparlers généraux, la diplomatie özterreichoise souhaite sincèrement trouver une issue raisonnable et satisfaisante pour tous.
Aussi, le Saint-Empire renouvelle-t-il sa profonde volonté de confirmer l'amitié ancienne qui règne entre les deux couronnes, comme il le presse par une inclination naturelle de raffermir les engagements antiques que les deux parties ont observés par le passé, aux termes desquels la reconnaissance réciproque des frontières et le respect des intérêts particuliers respectifs représentaient un fonds inaliénable et incontesté. Le principe de souveraineté est un accessoire si intangible de la majesté des princes, et si nécessaire à leur propre gloire, au gouvernement de leurs Etats et à la sauvegarde de leurs peuples, qu'il semble inconcevable qu'on attentât à l'une sans que les autres ne perdissent beaucoup. En outre, la Chancellerie d'Etat reconnaît bien volontiers la posture de prééminence que le Grand-Duché de Zollernberg a su se mériter dans le continent Nord et de part le Micromonde par une diplomatie prégnante et volontaire ; une position que la diplomatie actuelle de l'Empire, observée de temps immémorial et envisagée toujours comme ferme et durable, ne lui dispute ni ne lui conteste en aucune façon et qu'elle serait bien aise de servir le cas échéant. Le Saint-Empire a pour sa part choisi de longue date une voie différente, tournée vers ses seuls intérêts intérieurs, appliquant une politique propre à veiller au renforcement de l'harmonie et de la communion entre ses Etats. Enfin, c'est selon ces justes et sages principes que le Saint-Empire entend poursuivre les négociations entamées et les mener à bien, dans la confiance et l'entente mutuelle.