par Matthieu Duclos Dim 25 Jan - 14:52
La question de l'unité politique du monde krasslandophone est importante mais il n'est pas certain qu'il soit ni de l'intérêt de la paix et de l'harmonie internationale, ni même le souhait des habitants des provinces concernées, que le monde krasslandophone soit uni sous un seul et même gouvernement.
La République de Nautia estime de ce point de vue que le gouvernement du Grand Duché peut parfaitement prendre sur lui d'assurer la protection et la garantie des populations krasslandophones qui vivent sur son sol. Il nous semble cependant qu'il est tout à fait inadéquat de laisser entendre que le Wasserland Occidental / Krassland Oriental est à majorité krasslandophone. Pour autant que nos informations soient exactes, il semble plutôt que ce territoire soit très majoritairement zollernophone et qu'il y subsiste une importante minorité krasslandophone. Je pense que le gouvernement du Grand Duché pourrait offrir des garanties en faveur de ces populations.
S'agissant du Krassauerstein, où il semble qu'il y a effectivement une population krasslandophone importante mais là non plus non majoritaire, il semble à Nautia que là encore la situation pourrait être satisfaisante. Le gouvernement de l'Archiduché de Zabrück-Krassauerstein présente là encore des garanties des plus importantes. A ce sujet, en tant qu'organisateur du Congrès, la République de Nautia va prochainement convier les autorités de l'Archiduché à participer au Congrès.
Il me semble qu'une solution politique globale pourrait être la suivante :
- élévation du Krassberg en principauté indépendante et souveraine, placée entre les mains d'une branche cadette de la famille du Baron du Krassland ;
- maintient du statu quo politique au Krassland, dans ses frontières réelles actuelles ;
- création d'une Commission Kadripartite, comprenant la Semi-Républike, la Principauté du Krassberg, l'Archiduché de Zabrück-Krassauerstein et la Province du Wasserland. Cette commission, dont le siège pourrait être à Zollenhafen, veillerait aux intérêts commun des populations de langue krasslandophone. Sans pouvoir de décision - il ne s'agit pas de constituer une organisation internationale, cela d'autant plus que les composantes de la commission seraient de statut différents -, la commission préconiserait des mesures qui pourraient être ensuite adoptées par les Etats concernés (par le Zollernberg pour les mesures relevant de sa compétence, par la Province de Wasserland pour les mesures qu'elle pourrait prendre seule). Je pense par exemple à des questions comme l'enseignement du krasslandais, sur l'université, sur le commerce entre les Etats concernés...
Cette commission pourrait également être l'écho international de toute atteinte grave aux intérêts krasslandophones qui pourraient être commise. A ce sujet, il me semble toutefois que depuis près de trois ans que le Grand Duché de Zollernberg a recouvré la possession du Wasserland Occidental, il a respecté les personnes et les biens des krasslandophones. On n'a pas assisté à des pogroms, à ce que je sache.
En résumé : La question des frontières serait donc scellée, dans leur forme de fait actuelle. En contrepartie, le Grand Duché s'engage à ne pas chercher à éteindre, d'une façon ou d'une autre, les éléments de culture krasslandaise présents sur son sol. Un mécanisme international non contraignant de coopération pragmatique est mis en place.